Avec une croissance annuelle de 10% entre 2003 et 2007, cette baisse des arrivées d’immigrants s’explique principalement par le ralentissement économique qui touche les pays d’accueil habituels.
L’OCDE, dans son rapport, incite les pays touchés à mieux aider les immigrés, également plus touchés par le chômage, en leurs offrant les mêmes droits et prestations de chômages qu’aux locaux. Car, rappelle l’OCDE, une fois la reprise économique de ces pays entamée, l’immigration sera nécessaire pour maintenir la croissance.
D’ailleurs, la France, dont l’essentiel de l’immigration provient du regroupement familial (51,9%), serait l’un des pays les plus pénalisés en cas de reprise.