Objectifs d’apprentissage

À la fin de ce sujet, l’étudiante ou l’étudiant devrait être en mesure :

  • de décrire les composantes d’une évaluation globale de la douleur aiguë, de la douleur chronique et de la douleur cancéreuse qui intègre les objectifs et les attentes de la personne en matière de traitement;
  • de nommer les échelles de la douleur validées et d’indiquer leur usage adéquat en pratique;
  • d’appliquer les échelles de la douleur validées aux évaluations globales de la douleur;
  • de discuter de la valeur des évaluations répétées et routinières de la douleur et des fonctions chez les personnes qui font usage d’opioïdes et d’autres analgésiques pour gérer leur douleur, et ce, lors de la réduction progressive et après l’arrêt de cet usage.

Concepts clés

  • L’évaluation de la douleur axée sur la personne est adaptée aux besoins de celle-ci.
  • L’évaluation initiale de la douleur représente la première occasion d’établir un contact et une relation thérapeutique entre la personne qui souffre et le prestataire de soins de santé et de services sociaux, ou encore l’équipe.
  • L’évaluation initiale de la douleur vise notamment à créer un environnement de confiance qui favorise la divulgation d’information.
  • Une évaluation initiale de la douleur peut s’effectuer en plus d’une visite, de sorte à garantir la compréhension et le confort de la personne qui souffre.
  • Une évaluation globale qui intègre l’expérience de douleur de la personne, ses attentes en matière de soins et ses objectifs de traitement permet de favoriser la gestion efficace de la douleur.
  • L’emploi d’une échelle de la douleur validée réduit le risque de sous-traitement et aide la personne qui souffre à sentir que son expérience de la douleur est crédible.
  • L’échelle de la douleur utilisée lors de l’évaluation initiale devrait être conservée pour les évaluations subséquentes.
  • Une évaluation globale de la douleur s’attarde aux aspects fonctionnel, physique, psychologique, social et culturel, ainsi qu’à l’expérience de la douleur de la personne et à ses objectifs de gestion.

Évaluation de référence de la douleur

L’évaluation de référence de la douleur permet d’élaborer un plan de traitement pour une personne souffrant de douleur chronique. Pour traiter la douleur, il est nécessaire d’effectuer une évaluation multidimensionnelle et globale, qui regroupe ces aspects de l’expérience de la personne :

  • aspects affectifs,
  • aspects cognitifs,
  • aspects comportementaux.

L’évaluation de référence permet de définir les objectifs et les attentes de la personne en matière de services et de soins. Ces objectifs et attentes peuvent entrer dans l’une ou l’autre de ces catégories :

Pain assessment.
  • réduction de l’intensité ou de la fréquence de la douleur, ou soulagement de celle-ci;
  • confirmation du diagnostic de la cause de la douleur;
  • amélioration de l’état fonctionnel, par exemple, la diminution de l’incapacité physique, la capacité à retourner au travail, l’amélioration des relations sociales/familiales;
  • amélioration du sommeil, de l’humeur et de la sensation de bien-être;
  • réduction des effets secondaires des médicaments.

Les préoccupations de la personne quant à la stigmatisation liée à la douleur chronique sont évaluées; ses sentiments de dévalorisation, de culpabilité ou d’exclusion sont aussi explorés.

L’évaluation de référence permet de définir les risques ou les défis associés à l’obtention de résultats de traitement positifs. Un suivi étroit et une approche multimodale de traitement sont nécessaires lorsqu’une évaluation indique :

  • une douleur ou une incapacité grave, ce qui comprend une limitation des activités (c.-à-d. marcher, s’habiller, cuisiner) ou de la participation (professionnelle, sociale ou récréative), ou si la douleur se manifeste à plus d’un endroit ou touche plus d’un système;
  • la conviction que la douleur cause des lésions corporelles;
  • une préférence pour les traitements passifs plutôt que les traitements de réadaptation active;
  • des pensées catastrophiques quant à la douleur subie, où la personne se concentre sur les pires scénarios irrationnels;
  • une piètre habileté à résoudre des problèmes et de mauvaises stratégies d’adaptation;
  • des croyances en matière de santé qui diffèrent des normes sociales généralement acceptées en ce qui concerne la maladie, le traitement et les résultats des soins;
  • un niveau élevé de détresse liée à l’intensité (sévérité) de la douleur ou aux répercussions émotionnelles de cette intensité; peut se manifester par de l’agitation, de la colère, de la déprime ou d’autres expressions émotionnelles;
  • des inquiétudes concernant le retour au travail, comme un manque de confiance en son rendement, une charge de travail élevée, le manque de contrôle sur la charge de travail, des relations professionnelles médiocres;
  • un isolement social;
  • l’association à plus d’un groupe marginalisé ou à risque élevé de la société; ces groupes sont liés à un risque accru de douleur chronique;

Le Symptom Assessment Acronym (sigle d’évaluation des symptômes; Fraser Health, 2017), est un autre outil pratique permettant d’évaluer la douleur. Le segment qui suit est adapté de cet outil :

Apparition/origine de la douleur

Quand la douleur a-t-elle débuté?

À quel endroit la douleur est-elle ressentie?

Palliée par/provoquée par

Qu’est-ce qui amplifie la douleur? Qu’est-ce qui l’atténue?

Région/rayonnement

Ressentez-vous de la douleur à un ou à plusieurs endroits?

Est-ce que la douleur s’étend à d’autres endroits?

Sévérité (pointage sur une échelle de la douleur validée)

Le Brief Pain Inventory (bref inventaire de la douleur, formulaire sommaire) est recommandé dans les lignes directrices de pratique clinique (Center for Effective Practice, 2018), puisqu’il traite également de l’état fonctionnel.

Intensité : début et durée (voir la section Échelles de la douleur du présent module)

Est-ce que la douleur apparaît ou empire à un moment particulier de la journée?

Quand vous vivez un épisode douloureux, combien de temps dure-t-il?

Compréhension/croyances liées à la douleur

Selon vous, qu’est-ce qui cause votre douleur?

Pensez-vous que votre douleur engendre des lésions ou d’autres préjudices?

Valeurs/culture en lien avec la douleur et l’expression de la douleur

Comment exprimez-vous votre douleur? Que faites-vous lorsque vous avez mal?

Comment votre famille et vos amis s’attendent-ils à vous voir exprimer votre douleur?

Avez-vous des croyances culturelles ou personnelles liées à la signification de la douleur dans votre vie, à la manière adéquate de gérer et d’exprimer la douleur, ou à votre rôle ou responsabilité quant à la manière de vivre ou de traiter la douleur?

Caractère

Pourriez-vous décrire votre douleur (p. ex., brûlure, picotement, lourdeur, douleur vive, sourde)?

Symptômes systémiques

Ressentez-vous d’autres émotions ou symptômes lorsque vous avez mal (p. ex., mal de tête, nausées, faiblesse, fatigue, agitation, peur)?

Antécédents médicaux

Quelles maladies, interventions chirurgicales, hospitalisations, incapacités et quels traitements avez-vous subis par le passé?

Douleur passée et actuelle

Quelles évaluations et consultations ont eu lieu quant à votre douleur?

Quels traitements avez-vous subis et quels en étaient les résultats?

Antécédents pharmaceutiques complets

Quels médicaments prenez-vous, y compris les produits en vente libre, de relais, à base de plantes et naturels? (Ce qui devrait comprendre tous les médicaments, incluant ceux utilisés pour traiter la douleur dans le moment et par le passé.)

Évaluation fonctionnelle

L’évaluation fonctionnelle se penche sur les limitations, les troubles et les répercussions de la douleur quant à :

  • la capacité d’une personne à fonctionner sur le plan physique;
  • sa qualité de vie;
  • ses interactions sociales.

L’évaluation fonctionnelle examine ces composantes :

Capacité à effectuer des activités de la vie quotidienne (AVQ)

Daily living icon
  • assurer son hygiène, s’habiller, cuisiner et manger, marcher, se déplacer, aller à la toilette, faire ses emplettes, effectuer des tâches ménagères, utiliser le téléphone, etc.
Mood/mental health icon

Santé mentale/humeur

  • dépression, anxiété, isolement social, manque d’énergie et/ou d’intérêt pour les interactions sociales

Activité

Physical activity icon
  • mobilité sans aide, avec aide, utilisation d’appareils (déambulateur, canne, etc.)
  • capacité à s’adonner à des activités appréciées avant l’apparition de la douleur, comme la course ou la randonnée à vélo
Housework icon

Travail

  • tâches ménagères habituelles et entretien du domicile
  • travail à l’extérieur (métier)

Relations avec d’autres personnes

Relationships icon
  • garde d’enfants, garde d’aînés, toute responsabilité d’aidant
  • famille, partenaire(s) intime(s), amis, collègues de travail
  • capacité à s’adonner à des activités et interactions sociales
  • capacité à remplir ses obligations familiales
  • capacité à avoir des relations intimes
  • conditions de logement/modes de vie
  • soutien nécessaire et accessible (mentionner les sources)

Sommeil

Sleep icon
  • habitudes de sommeil (sommeil réduit, sommeil accru, difficulté à dormir)
  • interruptions du sommeil
  • médicaments pour dormir
Enjoyment of life icon

Qualité de vie

  • exploration des valeurs, du plaisir, de la maîtrise et des objectifs

Antécédents de santé mentale

Mental Health icon

L’évaluation de l’état de santé mentale actuel comprend une analyse des antécédents familiaux de santé mentale et l’emploi d’outils validés, comme :

Évaluation physique globale

Physical assessment icon

L’évaluation physique comprend :

  • un examen physique de tous les systèmes;
  • une analyse spécifique de l’ambulation, de l’amplitude des mouvements, de la dextérité, du niveau d’incapacité décrit, de la ou des régions ou structures touchées par la douleur, des zones affaiblies, des plaies ou blessures, de l’affect et de l’humeur.

L’utilisation de substances et l’évaluation du risque d’usage d’opioïdes

substance use history icon

L’évaluation du risque lié à l’utilisation de substances et d’opioïdes est une composante importante d’une évaluation initiale de la douleur complète. Elle permet de tenir compte du niveau de risque d’usage problématique d’opioïdes dans l’élaboration d’un plan de soins collaboratif. Cette évaluation comprend :

  • les antécédents d’utilisation/de mauvais usage de substances et de dépendance (familiaux et personnels);
  • l’usage d’alcool, de cannabis, de médicaments d’ordonnance et de drogues illégales;
  • les programmes et les médicaments pour traiter la dépendance.

Il faudrait envisager un test de dépistage de drogue dans l’urine avant d’entreprendre un traitement pour l’utilisation d’opioïdes, si cet usage est soupçonné.

Évaluation continue

Checklist icon

Il est recommandé d’effectuer des évaluations régulières afin d’établir si le plan d’intervention/de traitement est réalisable et s’il requiert des modifications, des ajouts ou des retraits. Ces évaluations permettent aussi de reconnaître le changement positif et de souligner les forces.

La fréquence de ces évaluations variera, mais devrait correspondre aux objectifs et aux réactions attendues de la personne au plan de soins personnalisé. En général, une réévaluation devrait survenir toutes les trois ou quatre semaines dans les débuts, puis plus souvent après la diminution ou l’augmentation des doses de médicament.

Ces évaluations peuvent être réalisées en personne, au téléphone ou par un moyen électronique (message texte, journal de médicaments, liste de vérification, etc.). Il faut alors tenir compte de l’aspect pratique et sécuritaire tant pour la personne qui fait l’usage d’opioïdes que le prestataire de services.

Ces évaluations continues devraient couvrir les points suivants :

Pain assessment.
  • Toute nouvelle manifestation de douleur
  • Adhésion au traitement
    • Cela peut se faire par autoévaluation (journal de médicaments).
    • Des tests de dépistage de drogue dans l’urine permettraient de mesurer l’adhésion au plan de traitement. Cette pratique est habituellement adoptée dans le cadre d’une politique de pratique ou d’une entente avec un patient.
  • Effets indésirables liés au traitement
    • En général, les patients sont avisés de signaler immédiatement tout effet indésirable.
    • La revue des effets secondaires et indésirables potentiels devrait survenir lors de chaque visite.
    • Il existe un programme fédéral de signalement des effets indésirables liés aux produits pharmaceutiques.
  • Effet du traitement
    • La douleur ressentie sera évaluée avec l’échelle utilisée lors de l’évaluation initiale. Cela garantit une mesure constante et comparable de l’effet du traitement.
    • Pour évaluer la douleur, il importe d’être constant dans la mesure de l’effet du plan de traitement sur l’état fonctionnel, la qualité de vie, l’humeur et la fonction sociale.
  • Réalisation des objectifs personnels
  • Preuve d’un trouble lié à l’utilisation d’opioïdes
    • Comme les personnes qui font l’usage d’opioïdes pour gérer la douleur chronique risquent de subir un trouble lié à cet usage, il est possible d’évaluer ce qui suit :
      • modification du mode d’administration de l’opioïde (par exemple, injecter ou écraser des produits oraux);
      • obtention d’opioïdes par d’autres sources, comme un ami ou un autre prestataire de soins de santé ou de services sociaux, ou achat dans la rue;
      • usage de manière non autorisée, comme une augmentation de dose ou une consommation plus excessive que celle prévue;
      • comportements toxicophiles (tenter d’obtenir des doses supérieures, pratiquer de l’harcèlement pour obtenir un rendez-vous de dernière minute, demander des ordonnances par télécopieur, affirmer que le traitement ne fonctionne pas du tout);
      • présence répétée de symptômes de sevrage (dysphorie, myalgie, symptômes gastro-intestinaux, comme les nausées et la diarrhée, état de manque);
      • dépendances ou troubles concomitants liés à l’usage de substances (alcool, stimulants, marijuana);
      • détérioration de la fonction sociale ou des préoccupations d’ordre familial;
      • reconnaissance des effets positifs sur l’humeur, d’une dépendance ou de la présence de symptômes de sevrage, d’une résistance à la réduction des doses ou au changement de médicaments;
      • tentative d’éviter les tests de dépistage de drogue dans l’urine prévus au contrat ou à la routine de pratique;
      • modification de comportements autrement stables, par exemple, les rendez-vous manqués, afficher des signes de dépression, d’anxiété, d’isolement, de colère, d’agitation, de frustration ou des comportements problématiques au travail ou à la maison.

Échelles de la douleur

Image of pain scale from 0 (no pain) to 10 (unspeakable).

Les échelles de la douleur servent habituellement à évaluer l’expérience de douleur aiguë, chronique non cancéreuse ou cancéreuse d’un client ainsi que sa réponse au traitement. Nombre de ces outils ont été adaptés pour s’appliquer à des personnes de différents âges et de différentes cultures, et pour évaluer des types précis de douleur (neuropathique, nociceptive, etc.).

  • Certaines s’attardent uniquement à l’intensité et sont plus couramment utilisées pour évaluer la douleur aiguë et sa réponse au traitement.
  • D’autres sont multidimensionnelles et reconnaissent la douleur comme une expérience complexe qui tient compte des répercussions de la douleur, en particulier la douleur chronique, sur la capacité d’une personne à fonctionner physiquement, psychologiquement et socialement.

Les outils couramment utilisés en pratique clinique ont fait l’objet d’études approfondies et se sont avérés des mesures fiables et valables de l’expérience de la douleur.

Échelles unidimensionnelles

Échelle d’évaluation numérique (Numeric Rating Scale; NRS)

  • autoévaluation
  • mesure de l’intensité seulement sur une échelle numérique de 0 à 10
  • 0 = aucune douleur, 10 = pire douleur imaginable
  • fiable et validée chez les enfants et les adultes
  • facile à comprendre, facile à utiliser

Échelle visuelle analogique (EVA)

  • similaire à la NRS
  • utilisation validée chez les adultes
  • autoévaluation de l’intensité de la douleur
  • ligne de 100 mm où 0 = aucune douleur, 100 = pire douleur
  • facile à comprendre, facile à utiliser et facile à administrer

Échelle des visages (FACES)

  • échelle Wong-Baker de mesure de l’intensité de la douleur chez les enfants de 3 à 7 ans
  • représentation visuelle de la douleur par l’expression faciale
  • autoévaluation ou observation
  • utilisation validée chez les enfants et chez les adultes confrontés à une barrière linguistique
  • traduite en plusieurs langues, adaptée à diverses cultures et validée

Échelle nordique de la douleur (Northern Pain Scale; NPS)

  • échelle Wong-Baker traduite, adaptée et validée pour la langue et la culture inuites (Bertram, s.d.)
  • La Dre Jacqueline Ellis (Ellis et al., 2011) a révisé l’échelle Wong-Baker des visages afin de refléter les expressions faciales et le style vestimentaire des Inuits (Bertram, s.d.).

Échelles multidimensionnelles

Questionnaire concis de la douleur (QCD) (Brief Pain Inventory; BPI)

  • autoévaluation
  • souvent employée pour évaluer la douleur chronique
  • mesure de l’intensité de la douleur et de ses répercussions sur la vie quotidienne
  • validée et traduite en plusieurs langues
  • mesure validée de la douleur chronique non cancéreuse et arthrosique
  • recommandée par le Centre for Effective Practice pour l’évaluation de la douleur et de l’état fonctionnel chez les personnes souffrant de douleur chronique non cancéreuse

Échelle d’évaluation verbale (Verbal Rating Scale; VRS)

  • autoévaluation
  • variables nominales d’intensité de la douleur
  • évaluation subjective de l’expérience de la douleur
  • utilisation validée chez les enfants et les adultes

Questionnaire douleur McGill (McGill Pain Questionnaire; MPQ)

  • utilisation validée chez les adultes souffrant de divers types de douleur
  • autoévaluation
  • 20 questions qui mesurent l’intensité et quantifient la douleur de façon subjective
  • plutôt long à remplir et administré par un professionnel de la santé et des services sociaux

Douleur neuropathique

Douleur cancéreuse

Le questionnaire concis de la douleur (Brief Pain Inventory; BPI) a d’abord été conçu pour évaluer l’expérience multidimensionnelle de la douleur cancéreuse. Il est encore utilisé de nos jours, et sa version longue permet une évaluation détaillée.

Soins palliatifs (soins de fin de vie)

L’utilisation du questionnaire concis de la douleur (Brief Pain Inventory) et du Questionnaire douleur McGill est validée dans le contexte des soins de fin de vie.

Questions

Lesquels de ces éléments représentent un risque de mauvais résultats pour les personnes souffrant de douleur chronique non cancéreuse? (Choisissez toutes les réponses qui s’appliquent.)


Vrai ou Faux : L’utilisation de l’échelle nordique de la douleur est validée chez les communautés inuites.


Laquelle de ces mesures réduit le risque de sous-traitement de la douleur?


Parmi les actions suivantes, laquelle représente la première occasion d’établir une relation thérapeutique entre le prestataire de soins de santé et de services sociaux et la personne qui souffre?


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